“J’espère que tu trouves le temps d’être heureux(se) et pas juste fort(e) !”
Le meilleur texto qu’un(e) proche peut vous envoyer ou que vous pouvez lui envoyer !
Être fort(e), ce n’est pas un choix qu’on fait avec légèreté. C’est souvent une nécessité, une évidence imposée par la vie. Quand tout s’effondre, quand il faut avancer malgré la peur, quand personne ne semble pouvoir porter le poids à notre place, alors… on tient bon. Mais cette force, forgée dans l’urgence, ne devrait pas être notre seul mode de fonctionnement. A force de tout encaisser, on oublie qu’il existe autre chose que la résistance : le lâcher-prise, la douceur, le droit de souffler.
La résilience est une qualité précieuse, mais elle ne doit pas devenir une armure qui empêche de ressentir pleinement la vie. Il ne s’agit pas seulement de survivre aux tempêtes, mais aussi d’apprendre à savourer les éclaircies.
Mais si la vraie force c’était la vulnérabilité ?
Alors qu’on nous a appris à être forts, à cacher nos failles, à avancer sans flancher, nous ne nous sommes même pas rendus compte que nous avons fini par nous éloigner de nous-même… et des autres.
Parce qu’être vulnérable ce n’est pas être faible. C’est être humain(e) ! C’est oser dire “Je ne vais pas bien”, au lieu de tout garder pour soi. C’est accepter qu’on ne peut pas tout contrôler, qu’on a parfois besoin d’aide, et que ce n’est en aucun cas un échec. C’est s’ouvrir aux autres, créer des liens plus profonds, et permettre à ceux qui nous aiment de nous soutenir vraiment.
La vulnérabilité c’est le courage d’être soi, sans masque et sans armure. C’est là que réside la vraie force et la clé du bonheur.
